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eXpérience Employé : 10 tendances qui s’accélèrent en 2022

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eXpérience Employé : 10 tendances qui s’accélèrent en 2022

workINprogress a pour ambition de créer de nouvelles eXpériences Employés dans les entreprises en transformation, en apportant notamment des éclairages sur les évolutions du #FutureOfWork.

Pour cela nous avons mis en place une veille basée sur plus de 3 000 sources d’informations en France et à l’international et près de 300 études recensées en 2021.

C’est sur cette base que nous partageons ici notre analyse des 10 tendances qui s’accélèrent en 2022 et qui redessinent les 5 dimensions de l’eXpérience Employé.

 

#1 – L’hyper-physicalité : la réponse du réel au métavers

L’hyper-physicalité consiste à enrichir l’expérience réelle dans des espaces physiques (bureaux, magasins, hôtels, écoles…) au point que l’on puisse continuer, dans un monde digitalisé, à considérer le réel comme une vraie alternative au virtuel.

Concept imaginé début 2020 par l’architecte et designer anglais Thomas Heatherwick, il prend toute sa force aujourd’hui face au métavers (espaces virtuels).

Dans son siège social à Mountain View, Alphabet (Google) a créé des salles de réunions « Campfire ». Organisées en cercles d’échanges, elles accueillent des participants in situ et à distance via des écrans grand format pour une expérience enrichie de la réunion hybride.

 

#2 – Le FlexOffice 2.0 : organiser les espaces par activités

Des premiers aménagements en FlexOffice (un simple partage du poste de travail attribué), on passe à des environnements dynamiques (ou Activity-Based-Working) qui sont centrés sur les activités et les usages des collaborateurs.

La part croissante du travail collaboratif, le besoin d’innovation des entreprises et l’avènement du télétravail ont provoqué un basculement vers la mise en œuvre de ces nouveaux espaces. Ils concernent aujourd’hui plus d’un projet sur deux.

Les cabinets d’audit et de conseil ont été les premiers à les adopter dès les années 2000. Les grandes entreprises emboitent aujourd’hui le pas et témoignent de leurs besoins d’accompagnement et d’adaptation à leurs collaborateurs.

 

#3 – L’Office as a Service : bâtiment et service compris

L’Office as a Service (ou le bureau opéré) est un immobilier de bureau complètement externalisé – comme un service – par une entreprise. Il est géré clés en mains par un tiers qui s’occupe de tout (travaux, entretien, ménage, Internet, mobilier, café, conciergerie…)

Dans un contexte incertain, les entreprises s’orientent de plus en plus vers ce type d’offres qui ne les engagent pas dans des baux longs et contraignants.

On se souvient qu’IBM avait loué en 2017 un WeWork entier de 6 500 m2 à New York, service compris. Si depuis, IBM a quitté WeWork, la SNCF faisait part récemment de sa réflexion de confier à un coworker la gestion de son immobilier tertiaire.

 

#4 – La « workspitality » : des services comme à l’hôtel

La « workspitality » est la contraction de « work » et « hospitality ». Il a été introduit par Accor pour évoquer son offre de coworking Wojo. Par extension, il désigne l’intégration au travail de services dignes d’un hôtel.

Avec l’essor du télétravail, un des enjeux pour les entreprises est de faire revenir leurs collaborateurs sur site. Il s’agira notamment de multiplier les services pour les accueillir, des plus basiques (« genius bar » pour l’informatique, restauration) aux plus sophistiqués (garderie pour animaux de compagnie, networking).

Ainsi une startup comme Welcome At Work! propose des services clés en mains pour animer un immeuble de bureau. Fidensio en est la version digitale.

 

#5 – Le bureau intelligent : fluidité et ajustement en temps réel

Le bureau intelligent désigne un environnement de travail connecté qui recueille des données en temps réel sur son utilisation. Le BOS (Building Operating System) permet de les centraliser et de piloter l’ensemble.

Le besoin de fluidité dans l’expérience employé et la nécessité d’optimiser les ressources dans un contexte de réduction des surfaces immobilières accélèrent la mise en place du bureau intelligent.

Le technopôle de la Société Générale aux Dunes à Fontenay-sous-Bois, organisé en Flex Office, est ainsi truffé de capteurs de présence sous les bureaux pour indiquer leur disponibilité aux employés et ajuster le bâtiment selon les besoins.

 

#6 – L’expérience employé : le collaborateur est aussi un client

L’expérience employé est le résultat de l’ensemble des interactions qu’un collaborateur peut avoir avec une entreprise depuis le moment où il y postule jusqu’à son départ, voire au-delà.

En cette période de transformation, et poussées par les technologies, les entreprises cherchent à fluidifier l’expérience employé, comme l’expérience client. Fin 2020, 43% des entreprises en France avaient mis en place une politique d’expérience employé (+ 18 points vs. 2018).

Il est ainsi remarquable de constater qu’un éditeur de logiciels comme ServiceNow propose à la fois des solutions pour améliorer l’expérience client et l’expérience employé, comme si les deux allaient de pair et devaient être considérées au même niveau.

 

#7 – Le travail flexible et hybride : vers une culture de la confiance et du résultat

Le travail flexible consiste à sortir des contraintes habituelles d’espaces (travail hybride), d’horaires, de durées, de contrats, voire de méthodes pour favoriser l’équilibre vie pro / vie perso et augmenter l’efficacité collective.

La crise sanitaire a permis aux entreprises de comprendre qu’elles devaient faire confiance à leurs salariés et s’orienter vers une culture anglo-saxonne du résultat comme le souligne le sociologue du travail Alain d’Iribarne.

Ainsi de plus en plus d’entreprises (Microsoft Japon, Welcome to the Jungle…) expérimentent la semaine de 4 jours sans réduction de salaire. Elles observent un gain de productivité et une plus grande satisfaction de leurs collaborateurs.

 

#8 – L’empathie : pour prévenir les risques

Dans le monde du travail, pour un manager, l’empathie c’est la capacité de se mettre à la place de ses collaborateurs, de percevoir ce qu’ils ressentent. C’est une « soft skill » qui n’a pas toujours été valorisée.

Le télétravail a considérablement réduit la communication non verbale pour se rendre compte de l’état physique et mental de ses collaborateurs. Or on estime que 2,5 M de salariés français sont actuellement en burnout sévère. Le manager doit redoubler d’attention pour prévenir les risques.

A distance, il posera des questions explicites pour prendre de leurs nouvelles et prêtera attention (le « care ») plus que jamais à leur réponse. Le fameux « cà va ? » ne sera plus une formule de politesse mais une vraie question.

 

#9 – Le management hybride : la fin du petit chef

En réponse au travail hybride, le management hybride consiste à savoir gérer son équipe aussi bien sur site qu’à distance. Cela prend une confiance accrue qui au mieux régnait, avant la crise, dans quelques entreprises dites « libérées ».

Avec la crise, le travail à distance a franchi un cap irréversible et pourrait concerner, en tout ou partie, 62% des travailleurs en France (source : Boostrs). Fini le présentéisme, le management n’a pas d’autre choix que de s’adapter.

Le manager sera ainsi plus en soutien (« Servant Leader ») qu’en surplomb (« Command & Control »). Il s’agira pour lui de distribuer son autorité en accordant notamment confiance, autonomie et responsabilisation.

 

#10 – Le projet d’équipe : le contrat social de proximité

Le projet d’équipe consiste pour le manager et ses collaborateurs à élaborer une sorte de contrat social de proximité pour mettre à plat objectifs et fonctionnement opérationnel du quotidien.

Avec la crise et les confinements, beaucoup de salariés se sont interrogés sur le sens de leur travail. Le télétravail a aussi désorganisé les équipes qui ont pu se retrouver isolées. Le projet d’équipe permet de consolider une nouvelle façon de travailler ensemble après la crise, comme une petite entreprise.

Ainsi le manager et son équipe définiront leur objectif commun et les résultats attendus de chacun. Ils discuteront des enjeux de cohésion et distribueront le travail selon qu’il sera effectué in situ ou à distance, sans oublier les rituels de communication, d’échange et de partage.

 

L’équipe de workINprogress vous donne rendez-vous en 2022 pour vérifier ces tendances et pour vous accompagner dans leur intégration. Contactez Lynda Pariot.

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